Matsumoto Leiji Meisaku Anime Dai Kaibô
Posted By Le Contrôleur on August 19, 2019

© 2018 Leiji MATSUMOTO / Sanei Shobo Publishing Co.
Ce magazine de 130 pages, dont le titre peut se traduire par “Les chefs d’œuvre animés de Leiji Matsumoto : la grande dissection” est le troisième mook de la série Dai Kaibô publiée par San-ei Shobô, après Galaxy Express 999 Dai Kaibô en 2015 et Matsumoto Leiji Dai Kaibô en 2016. Si ce troisième volume se consacre plus spécifiquement aux séries animées du Leijiverse, avec model sheets, résumés des épisodes et autres schémas explicatifs des vaisseaux ou des relations entre les personnages, difficile de ne pas sentir une certaine redondance d’un mook à l’autre.
Après une galerie des différentes illustrations peintes par Matsumoto pour servir d’affiches aux films basés sur son univers, l’ouvrage se divise globalement en deux grosses sections. La première est “le monde de Galaxy Express 999” (pages 18 à 73), incluant la série et les films de l’express galactique mais aussi brièvement les anime Queen Millennia, Queen Emeraldas, Maetel Legend et Space Symphony Maetel (The Galaxy Railways doit se contenter d’une courte mention dans un encart, tristement). La seconde partie (pages 78 à 113) est dédiée au “monde de Captain Harlock“, avec la série de 1978, L’Arcadia de ma Jeunesse, Mugen Kidô SSX (Albator 84), le film de 2013 en images de synthèse, et expédiés sur une malheureuse double page Endless Odyssey, Cosmowarrior Zero, Gun Frontier et Harlock Saga.
© 2018 Leiji MATSUMOTO / Sanei Shobo Publishing Co.
On sent que l’accent a été mis très nettement sur ces deux “univers”, quitte à ne quasiment pas mentionner le reste des adaptations animées du Leijiverse. Uchû Senkan Yamato, Danguard Ace, Starzinger, The Cockpit, FireForce DNASights 999.9, Submarine Super 99, Dai-Yamato Zero-gô, The Galaxy Railways, ou encore OZMA sont à peine évoqués, pas plus que ne le sont certains films rares ou oubliés de Matsumoto comme Marine Snow no Densetsu ou Array no Kagami. Le plus grand absent étant Interstella 5555, qui semble tout simplement avoir été ignoré (pour des questions de droits ?)
Bref, on a vu mieux comme “grande dissection”, d’autant que le mook trouve quand même la place de consacrer deux pages à la comédie musicale Galaxy Express 999 Galaxy Opera, et quatre pages à promouvoir divers goodies. Reste un contenu bonus intéressant : des interviews de Matsumoto, de Yuichi Fukuda (réalisateur de Aoi Honô et de Gintama 2, où Maetel fait une apparition sous le traits de l’actrice Mizuki Yamamoto), de Yuzuru Shimazaki et Kouiti Shimaboshi, ainsi que des pages de garde somptueuses, véritables “photos de classe” du Leijiverse illustrées par Ryô Kudô.

© 2018 Leiji MATSUMOTO / Sanei Shobo Publishing Co.
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