Fire Force DNAsights Fortress 999.9

Posted By on May 11, 2014


© 1996 Leiji MATSUMOTO / KOBUNSHA

Titre : 火星旅団ダナサイト999.9 / Kasei Ryodan 999.9

Date de parution : 1996

En France, nous connaissons l’adaptation animée de DNAsights 999.9, une OAV de 50 minutes qui signait le retour de Matsumoto sur la scène de l’animation après 15 ans de discrétion. Le manga original, dessiné à la même époque et comptant deux volumes, est une bien belle œuvre. La trame est similaire à celle de l’OAV et très classique chez Matsumoto : après la chute de la Comète Noire, Tetsurô Daiba, un jeune homme révolté, rencontre la belle et évanescente Mellow et affronte les militaires de la Trader Force. Il sera aidé dans son aventure par la jeune Yûki Rei et le chat parlant Mii-kun : tous trois ont en effet vu leur ADN modifié par la Comète et possèdent des pouvoirs convoités par l’énigmatique Photon…

Malgré tout, le manga prend plus franchement le parti de la poésie fantastique, égalant dans ce domaine certaines de ses meilleures œuvres, comme Queen Millennia. L’Arcadia du capitaine Harlock joue également un rôle plus prononcé, avec notamment une participation active de notre binoclard préféré, Tochirô. Par rapport à l’anime, le manga possède des liens beaucoup plus explicites avec le reste de l’œuvre de Matsumoto : Photon se révèle par exemple travailler pour Dark Queen, la reine des ténèbres et souveraine des Métanoïdes. Ces références ont été mises de côté dans l’OAV, sans doute pour des raisons de simplification. De même, certaines idées visuelles amusantes du manga n’ont pas été conservées dans l’anime, comme le fait que l’apparence de Tetsurô et Rei change lorsqu’ils font appel à leurs capacités de “DNA Sighters” (similaires dans l’esprit à celles des Miraizers, au point que Dimension Voyage en fera un seul et même concept).

Comme souvent avec Matsumoto, le manga se termine par un “à suivre” des plus frustrants, conséquence malheureuse de l’arrêt du magazine Shônen-ô de Kôbunsha où il était publié. Mais la fin est sensiblement la même que celle de l’OAV et fonctionne bien en l’état. Enfin, le dessin est très soigné, malgré un recours à l’ordinateur symptomatique des mangas récents de l’auteur. Bref, une réussite.

 

© 1996 Leiji MATSUMOTO / KOBUNSHA


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